2014-2015

6 décembre 2014

C'est la Saint-Nicolas et il fait fort beau. Temps sec, quasi pas de vent et un couple d'heures à remplir tout en prenant l'air : je vais au terrain pour y mettre en vol mon Mandarin que j'avais terminé de programmer proprement samedi passé vers 15h; trop tard pour encore voler ce jour-là.

 J'arrive au terrain vers 15h50, espérant y trouver encore Denis et Daniel R. qui s'étaient annoncés sur le site de rendez-vous. Mais ils sont sans doute déjà retournés... Temps quasi parfait : un tout léger souffle de Nord-Ouest.

Je lance le planeur avec l'hélice 12x6 déjà éprouvée il y a une quinzaine, lors des premiers vols avec la radio non programmée (il n'y avait pas encore d'aéro-freins et le moteur était sur le stick de gaz). Montée bien franche avec un peu de down pour compenser un probable manque de downthrust au moteur. J'ai l'occasion de bien tester les AF qui requièrent une bonne compensation down. Le planeur n'accélère pas et reste parfaitement contrôlable sur les trois axes.

Côté centrage, je suis à 110mm du BA, comme recommandé par le constructeur. Il est fort neutre et ne redresse guère après le piqué. Sans doute trop arrière pour le confort du débutant, mais ainsi il est très sensible au moindre courant favorable...

Quelques essais de spirales en air neutre; tout se passe comme sur le velours.

J'ai maintenant les gaz sur un switch 3 positions sous l'index gauche, ce qui permet de mettre les gaz en douceur. Et le stick de gaz donne les AF en "crocodile" sur tout son débattement. Lors de deux retours à basse altitude, j'ai remarqué que l'hélice tournait encore. Il va falloir utiliser la programmation du contrôleur pour bloquer le moteur plutôt que le laisser libre quand il n'est pas alimenté.

Après quatre ou cinq montées, le soleil touche l'horizon. 16h30 en hiver... Il est temps de replier. La température affichée est de 8 degrés. Ma batterie 3S3200 affiche encore 42% de sa capacité. La prochaine fois, j'essaierai l'hélice 13X7 qui fait passer la consommation de 330W à env. 400W.

Ce fut une bonne petite session de vol avec le nouveau Mandarin. Il me promet bien du plaisir pour les vols en ascendance... Reste à y installer le gadget pour couper le moteur et indiquer la hauteur atteinte. C'est une autre histoire.

Été 2015

L'Aiolos tout composite est prêt aux premiers essais. Beau temps au terrain. Pas mal de monde aussi et le rang de voitures le long du chemin est impressionnant.

L'Aiolos est équipé du démarrage moter en deux crans : 1/3 gaz et plein gaz. Robin fait un lancer main. Comme ça se passe bien, je mets les gaz ; 1/3 puis plein gaz. Le planeur part brutalement en demi-tonneau sur la gauche. Quelque chose a lâché. Je tente de corriger plein droite mais la bête est incontrôlable. Trois secondes plus tard, après s'être dangereusement rapproché des voitures, le planeur se plante 30 cm dans le sol. Une emplanture d'aile est cassée, l'autre fort secouée. L'extrémité arrière du fuselage a été secouée, mais surtout tout l'avant est cassé jusqu'aux emplantures d'aile. Dans les ailes, au moins un servo s'est détaché. Le planeur est jugé irréparable !

Deux ans plus tard, en récupérant une rallonge ayant servi sur l'Aiolos pour un montage provisoire du RESolution, je m'aperçois qu'elle présente un mauvais contact quasi indécelable. Cette rallonge a-t-elle été la cause du crash, en mettant un des servos de l'aile gauche à fond de course en up ? C'est plus probable que le détachement d'un servo que j'avais initialement suspecté.